Ces deux pays pratiquent la Kafala, et la procédure au niveau local est souvent la même (passage devant un juge pour les différents jugements d’abandon et de recueil, enquêtes réalisées pour évaluer les conditions d’accueil etc.). Cependant il y a quelques différences à connaître pour faire aboutir votre projet :
Le démarrage de la procédure de Kafala Algérienne est géré par le consulat Algérien de France. C’est auprès de leur service qu’un premier dossier doit être constitué- En principe pour entamer les démarches avec les pouponnières sur place en Algérie vous devez d’abord requérir l’accord de la DAS Algérienne-
La Kafala Marocaine s’entame avec les services Français pour l’obtention d’une enquête sociale ou d’un agrément. Certaines villes Marocaines mandatent une enquête consulaire en France pour l’obtention du jugement de Kafala mais ce n’est pas systématique.
La Kafala Marocaine est plus ouverte aux étrangers que la Kafala Algérienne. Certaines villes du Maroc acceptent les non Marocains d’origine, mais la condition Sine qua non est d’être musulman pratiquant. Dans tous les cas, la kafala requiert une préparation et une élaboration fine du projet. C’est une décision qui va avoir impact, voir qui va bouleverser tous les aspects de votre vie (administratifs, professionnels et financiers). Les aléas sont à prendre en compte et il ne faut pas avoir peur d’être dans l’incertitude… Mais cela en vaut largement la peine!